Tour de France 2019
Vous souvenez-vous de ce Tour de France 2019 ? Non ?
Il marqua pourtant une rupture radicale avec les éditions précédentes : toutes les nouvelles dispositions ne furent pas à l’époque appréciées à leur juste valeur par les puristes (autre temps, autres moeurs) mais chacun reconnaît aujourd’hui qu’elles étaient nécessaires pour rendre son intérêt à une épreuve à bout de souffle.
- Pour en finir avec l’hypocrisie, avec l’accord des instances internationales du cyclisme, le dopage devint officiellement légal et cessa d’être poursuivi.
- Les nouveaux vélos à haute performance furent autorisés, carénés :
ou non :
Ou ultra légers :
- Les femmes furent autorisées à courir avec les hommes, sous réserve de posséder des poumons assez volumineux :
Exception faite bien sûr des équipes islamistes :
- Les ravitaillements furent interdits, les coureurs devant emporter eux-mêmes le nécessaire
- Enfin le parcours lui-même fut revu, les étapes considérablement allongées et leur nombre diminué puisque ramené à 7. Nouveauté aussi : l’étape Calais-Brest comportait deux sections en pédalo. Avec un jour de repos, l’épreuve ne durait plus que 12 jours et le public n’avait plus le temps de se lasser.
Le départ fut donné le 4 juillet et tous les pronostics furent déjoués rapidement : le grandissime favori, l’Espagnol Alberto Tapas y Zarzuela-Gratos de l’équipe Sangria chute lourdement en roulant sur une fiente de pigeon. Relevé avec une fracture de l’estomac, une luxation du foie et un traumatisme capillaire, il devra abandonner dès la première minute.
À Nice, l’Italien Marco Loscopi, de l’équipe Ventolina, l’emporte détaché avec 8 heures et trois minutes d’avance sur l’Espagnol Eduardo de Cabillo de l’équipe Tétrahidro-Kannabinol et le Français René Fédrine de chez Transfuse. Mais lors de la troisième étape, il doit s’arrêter plusieurs heures avec une terrible diarrhée due probablement à une amphétamine avariée et perd toute chance de gagner..
René Fédrine prend la tête dans un virage lors d’une terrifiante descente,
mais rate le virage suivant et doit abandonner.
La cinquième étape se déroule sous une chaleur accablante, la journée est terrible pour les coureurs...
Lors de la sixième étape, les coureurs sont très fatigués, les malaises nombreux, et pas moins d’une trentaine de concurrents doivent abandonner, pris de vomissements.
Alfredo de Cabillo est toujours en tête mais le drame survient à la dernière étape : une erreur de l’organisation fait emprunter aux coureurs un sens interdit et c’est le terrible accident :
Un seul coureur est en état de repartir, Arsène Millocheau* qui se trouvait loin derrière. La direction songe un instant à arrêter la course, mais « the show must go on » et le toujours jeune Arsène, sur son vélo révolutionnaire, entrera triomphalement dans Paris et dans la légende du Tour ! Il le méritait bien !
Palmarès :
Maillot jaune (hommes) : Arsène Millocheau
Maillot rose (femmes) : la toujours jeune Janie Longo
Maillot noir (rongeurs) : Pipo
*Arsène Millocheau fut le dernier au classement du premier Tour de France en 1903...
