vendredi 13 avril 2012

Le retour des noiseaux

Bijour bijour,

me disais que cette période  zélectorale méritait un petit peu d'attention de la part du citoyen modèle que je prétends zêtre. Adoncques ai eu l'idée de vous faire partager  mes connaissances en la matière en ressuscitant au prix d'un incroyable exploit technique une série d'articles éclairants  parus sur mon blog  MonLeg en 2008 et que, comme la pipe à papa, je croyais définitivement perdus.  Sont ici présentés dans l'ordre chronologique, du premier au dernier.
Un nouvel article pourrait bien voir le jour après les zélections si Dieu me prête vie et le lecteur quelque attention...

Enjoy

 Bonjour à tous.

A la demande de très nombreux lecteurs (si, si…) j’y avons accepté de partager avec eux  mes connaissances en nornithologie. Nous allons donc traiter  des noiseaux  de France, et pour commencer aujourd’hui  deux  noiseaux de  l’ordre des parasitidae.

 En premier lieu nous trouvons :

Le SARKOZIUS  ELYZENSIS   famille des praesidentidae.

Noms vernaculaires suivant les régions : roitelet querelleur, nabeau vulgaire, plouque de Neuilly, coquelet menteur,  démagot de Guymocquet, petit trouduc, commensal de Bolloré etc… Originaire de l’Europe de l’Est, il a conquis la France en quelques décennies en éliminant les espèces concurrentes au sein de l’uhempée (ne volant pas assez haut pour régner sur la canopée, il s’est rabattu sur l’uhempée, vaste zone marécageuse  où  prolifèrent à l’état naturel les parasitidae), devenant rapidement le premier prédateur naturel des gogaux dont il fait une grande consommation.
C’est un noizeau de petite taille, assez chétif d’aspect, à la démarche chaloupée et  au plumage noirâtre, remarquable par son agitation compulsive qui fait songer à celle d’une musaraigne. Son chant, assez déplaisant ressemble plus à un cri : kââssetoua  kââssetoua povekonnn !
Son agressivité naturelle et son comportement névrotique rendent sa vie de couple difficile, et la femelle quitte généralement le nid  quand les petits deviennent capables de voler. Le Sarkozius partage donc son temps entre la chasse au gogau et la recherche d’une nouvelle femelle.
Le petit trouduc se nourrit essentiellement de gloriaule, substance qu’il tire des gogaux. L’organe qui lui permet d’assimiler la gloriaule, l’hégau, est particulièrement hypertrophié chez lui, et ses besoins sont totalement  disproportionnés à sa petite taille. Il est donc insatisfait en permanence et on peut voir là l’une des causes de son comportement hyperactif et agressif.
Important : son aspect assez ridicule cache assez bien le caractère  particulièrement  nuisible de ce noiseau, aussi bien pour les gogaux que pour les autres représentants de la faune française. De surcroît, il est le vecteur habituel de nombreuses maladies telles que l’overdose promessorale,  la sarkozite allergique,  la nausée post-électorale,  et le redoutable syndrome de Rallebol-Trocétreau.
Nous ne sommes pas obligés d’aimer et protéger le Sarkozius Elysensis.



FILLONUS MATIGNONENSIS   famille des Ministridés.

Noms vernaculaires suivant les régions : mainate de Lélisay, caliméreau à bec triste,  grand renfrognet, calotin de la Sarthe, morause de Matignon, bécébégeai rassurant etc…
 Cet oiseau d’assez grande taille niche généralement dans l’Ouest de la France, mais on le signale régulièrement dans la région parisienne. Il est le plus important représentant de la famille des Ministridae. Son plumage terne et son ramage du même métal le rendent peu  attractif pour les revues spécialisées, son comportement est donc mal connu du grand public.
C’est un noiseau saprophyte du Sarkozius, qu’il aide dans sa chasse aux gogaux moyennant quelques menus avantages que lui abandonne le nabeau vulgaire. Il en reçoit pourtant de fréquents coups de bec, et se réfugie alors dans son matignon  où il exprime  un chant mélancolique : jelorai  jeloraiunjourrr, jiorai…
Le calotin de la Sarthe est monogame et assez prolifique, il n’est pas rare de le voir élever jusqu’à six petits en même temps. La femelle ne se montre guère, on peut cependant l’observer le dimanche matin, sautillant sur les marches d’une église.
Le mainate de Lélisay est un noiseau omnivore, qui prospère avec n’importe quel régime (on dit en termes usuels qu’il mange à tous les rateliers).
Sous des dehors plus quelconques, le Fillonus  Matignonensis est aussi nuisible que le plouque de Neuilly, dont il accentue l’impact environnemental néfaste sur les gogaux et le reste de la faune de France. Vivant en permanence avec ce détestable noiseau, il est aussi vecteur des mêmes maladies. En conséquence, nous ne devons pas aimer et protéger le mainate de Lélisay.

A suivre…

Bonjour à tous et merci de vos commentaires précédents… 

Aujourd’hui nous continuons avec l’ordre des Parasitidae, mais avec deux noiseaux qu’un récent changement dans la classification a fait passer de la famille des Praesentidae à la famille  des Hasbinidae.

CHIRACUS VELOCIRAPTOR    noms vernaculaires : chichi voleur, toucheur de bœuf,  soiffard de Corona,  tirauflan de Lélisay, inculturet irascible, chatelin rustique, trichouillard de Frédebouche, ruset  malandrin,  fripon de Lameyrie, cocain trompeur etc…
Le  Chiracus velociraptor est un noiseau d’assez grand taille, présent essentiellement dans la région parisienne, le département de la Corrèze et dans le midi de la France autour de Brégançon. Très dominateur, il conquiert un territoire (appelé aire péherre) qu’il défend âprement contre toute intrusion. D’intelligence moyenne, il est cependant capable de stratégies élaborées pour assurer sa domination sur son territoire et optimiser  la chasse aux gogaux. C’est ainsi qu’il groupe autour de lui  d’autre noiseaux de moindre importance (on appelle cela une cour) qui l’aident à rabattre les gogaux en échange de menus avantages tels que : appartgratos,  zemployes fictifs ou marchétruquets. Font généralement partie de la cour du chichi voleur : le jupet arrogant, le galouzeau rimailleur, le raffarien désopilant, le dousteblaze gnome, le debret gogol, le toubon magouilleur et le nabeau vulgaire ou Sarkozius.
Il ne tolère pas les noiseaux noirs qu’il juge bruyants et sentant mauvais.
Son chant est particulièrement lamentable, d’un débit hésitant et monocorde. Son cri le plus connu est  pschittt pschittt, mais il lui arrive également d’émettre un abrâ abrâ cadabrâ, danteskkkk…
Le ruset malandrin est généralement monogame et garde la même femelle tout au long de sa vie (d’ailleurs qui en voudrait à part lui ?). La femelle (parfois appelée bernie piècejaune ou labernie adrucaire) se distingue du mâle par sa petite taille et son bec crochu ; son plumage est terne, son ramage est à lavement, elle est peu prolifique. Autrefois les paysans la clouaient sur la porte des granges pour éloigner le mauvais sort.
Le toucheur de bœuf est vorace et fait une grande consommation de gogaux dont il extrait  la frique, les zonneurs  et  le pouvouare.
La fin de vie du Chiracus vélociraptor est le plus souvent lamentable : avec l’âge il attrape de moins en moins de gogaux et n’a plus assez d’énergie pour défendre efficacement son territoire, dont il est finalement chassé, généralement par le nabeau vulgaire qui prend sa place. Il est dès lors condamné à une vie misérable et étriquée,  subissant l’acrimonie de sa bernie, les criailleries railleuses de ses anciens saprophytes, les vexations du nabeau vulgaire et les attaques fréquentes du noiseau-juge.
Nous ne sommes pas obligés d’aimer et protéger le Chiracus vélociraptor

MITTERRANDUS MACHIAVELICUS   noms vernaculaires : tonton de Machiavel, coucou de Jarnac, zancien vichyssois, latchécoère, louihonze crapoteux,  loncle fabulateur, mégaleau énigmatique, faugeton ténébreux, copin des bousquets, trompetatie, méphisteau chapeauté etc…
Originaire de la Charente, ce noiseau a très tôt colonisé la région parisienne après avoir tenté de s’implanter dans la région de Vichy ; on le signale dès 1954 dans le ministerre mendésien et autour du jardin de l’Observatoire.
C’est un noiseau de petite taille,  au plumage terne, au ramage faible et hésitant. Intelligent,  le latchécoère déploie des stratégies complexes et originales pour arriver à ses fins : c’est ainsi qu’on a pu l’observer en 1971 dans la région d’Epinay s’imposer à un groupe de noiseaux d’autres espèces, des étourneaux sossialots, et en prendre le contrôle. Dès lors, de nombreux noiseaux saprophytes formèrent sa cour pour la chasse aux gogaux, et ce qui en découle : l’extension de son territoire (le péhesse) et l’accumulation des zonneurs et des pouvouares. Parmi les noiseaux saprophytes du mégaleau énigmatique on peut relever le jaquelangue, le fabius nain, le gastounet de Ferre, le rolandumas magouilleur, le rocard bègue, le hairnu grinepicicide. etc… Ceux qui ne rabattent plus assez de gogaux, sont impitoyablement chassés de la cour,  le mauroille et le bérégovoille, le fabius nain, la cressonne  vulgaire, le rocard bègue  ont ainsi disparu de son entourage.
La femelle est relativement petite et fluette, elle est également connue sous les noms de tatidanielle, pipole du Chiapas ou cocute. Elle est peu prolifique, ce qui explique que pour préserver la race, le  coucou de Jarnac cherche à s’accoupler avec d’autres femelles, même d’espèces différentes comme la pingeote.
Omnivore, charognard et vorace, le copin des bousquets ne dédaigne pas à l’occasion de délaisser le gogau pour dévorer d’autre noiseaux comme le zortolan.
Après une longue période d’expansion, le  Mitterrandus, moins combatif, n’a pas su résister  à l’invasion progressive du Chiracus velociraptor, qui s’est progressivement approprié son territoire.  Il semble que le tonton de Machiavel ait  définitivement disparu.
Nous n’étions pas obligés d’aimer et protéger le trompetatie, et maintenant encore moins.

A suivre…


 Bonjour à tous et merci de vos commentaires. Aujourd’hui nous continuons à étudier la famille des Hasbinidae, de l’ordre des Parasitidae.

LEPENIS VOCIFERATOR   Autrefois de la famille des Bonzaryenidae, il a été récemment déplacé dans celle des Hasbinidae. Noms vernaculaires : beuglant nazillard, bénitaud puant, fachaud fâcheux, golailleteur de Saint Cloud, naziyon émétique, zénophobe nauséeux, vergogne bretonne, tyrannaud répugnant, concon macoute, istrillon sénile, petit gueuring  etc…
Originaire de Bretagne, le concon macoute s’est rapidement implanté dans la région parisienne où il a réussi à s’emparer par ruse du confortable nid et de la frique  d’un lambert neuneu. Il s’est dès lors constitué un petit territoire, (en abrégé FN pour fangie nauséabonde) sur des terres jusque là peu recherchées par les autres parasitidae. Le gogau y est plus rare mais juteux et facile à capturer, essentiellement représenté par les sous-espèces conozeau sénile et hadeau microcéphale. L’exiguïté  de la fangie nauséabonde et la relative rareté de ses gogaux ne lui permirent toutefois que de constituer une cour restreinte avec des noiseaux saprophytes de second ordre, dont le mégret courtepatte, le golniche révisionneux et le carlangue insignifiant. Le golailleteur de Saint Cloud  possède toute une gamme de cris, particulièrement déplaisants dont le fréquent krémâtouââârrrrr déééétâil déééétâil…
Le zénophobe nauséaux  n’hésite pas à changer de femelle s’il en rencontre une possédant de la frique. Curieusement, il n’engendre que des femelles.
Depuis quelques années, la domination du petit gueuring sur la FN a été sèrieusement entamée. Ne subvenant plus aux besoins de sa première femelle, la piérette cébienfépourelle, celle-ci se dépouilla de toutes ses plumes devant un photographe du magazine animalier Plaieboille et l’autorité de l’istrillon sénile sur ses saprophytes en fut ébranlée. Ecarté de la cour pour avoir tenté d’évincer le petit gueuring, le mégret  courtepatte emporta avec lui une partie des gogaux. De nombreuses querelles intestinales pour la succession (oui, je sais, il faut dire ‘intestines’, mais compte tenu du contexte, ‘intestinales’ me semble plus approprié) entre les saprophytes hypothéquèrent la chasse au gogau. De plus, d’autres Parasitidae  tels le chichi voleur ou le nabeau vulgaire s’attaquèrent à la fangie nauséabonde et à sa réserve de gogaux ; lors d’un scrutin présidentiel (on appelle scrutin présidentiel une bataille d’envergure entre Parasitidae), le Sarkozyus s’empara d’une grande partie des gogaux du beuglant nazillard, et la frique se mit à manquer. Pire, lors de récentes cipales (les cipales sont des scrutins au cours desquels les Parasitidae  envoient d’autres noiseaux se battre à leur place),  il subit une cuisante défaite, vit son territoire réduit à la portion congrue et sa réserve de gogaux encore diminuée.
Le devenir de ce détestable noiseau est donc sérieusement obéré, malgré les efforts de sa descendance pour reconquérir la fangie nauséabonde : l’amarine vulgaire  ne semble pas en mesure de rétablir la prééminence de cette famille sur son territoire.
Il est rigoureusement interdit d’aimer et protéger le naziyon émétique. Le tir à vue est autorisé.

  
JOSPINUS ATRABILARIS  Anciennement de la famille des Ministridae, espèce étourneaux socialots, sous-espèce des socialots pachydermiques, race des zénarques. Noms  vernaculaires : ils sont peu nombreux, ce noiseau n’a jamais intéressé grand monde. On peut cependant relever : pincet de Cintegabelle, lostère grincheux,  latope de Trotsequi, louseur dépité, lantiségaud virulent,   crispet sentencieux, yoyau de Matignon etc…
Originaire de la région parisienne, ce noiseau s’est tardivement implanté dans une partie de la région toulousaine, la Pachydermie cintegabelloise. On le retrouve également sur l’île de Ré à l’occasion de migrations saisonnières. Particularité de cette race, les juvéniles sont abandonnés par les parents à des zéclaireurs  zuguenauds pour leur éducation puis à des zailateurs de Trotesequi, ce qui peut expliquer leur comportement de boute-en-train désopilant.
Le crispet sentencieux a généralement deux femelles successives dans sa vie mais reste modérément prolifique. La femelle est parfois appelée filosoffe écrivassière ou sileviane agassossie.
Son chant est peu mélodieux, on connaît surtout son cri : pâsségôôô  pâsségôôô  toussofff ségôôô...
Il fut longtemps un noiseau saprophyte du Mitterrandus Machiavelicus, pour le compte duquel il  gardait le territoire (aire péhesse ou, usuellement, herpès) et dominait une petite cour, comptant entre autres : la guigoute barbie, le zallègre dégraissseur, le jaquelanque, la martinobrie tibouldogue, la buffette du paicet, l’avoinée verdurette, le déhescat mondin, le chevêne  rigolot etc…
Mais son charisme insuffisant (le charisme est la capacité des parasitidae à attraper les gogaux) lui valut une cuisante défaite lors d’un scrutin (voir plus haut) avec le Chiracus velociraptor et le Lepenis vociferator, qui s’attribuèrent une grande partie de ses gogaux ; le yoyau de Matignon dut alors abandonner son territoire aux socialots pachydermiques  et se réfugier à l’île de Ré. Il essaya bien de retrouver un rôle prééminent dans l’herpès, mais ces tentatives furent facilement étouffées par les socialots pachydermiques, qui, bien que se chamaillant entre eux  pour s’emparer de l’herpès, firent front pour empêcher son retour.
De nos jours, le louseur dépité a quasiment  disparu de nos contrées et il est peu probable de l’y revoir un jour,  personne ne réclamant sa réimplantation.
Nous ne sommes pas obligés d’aimer et protéger le Jospinus atrabilaris, mais bon, tous les goûts sont dans la nature...

 A suivre…

 Bonjour à tous. Aujourd’hui nous en terminons avec la  famille des hasbinidés.


GISCARDUS  HARPAGONIS    auparavant dans la famille des Praesidentidae. Noms vernaculaires : verchurène de Lélisay,  suppeau déplumé, faux nobliot prétentiard,  razeur chuintant, haumedu passif, pseudeau aristot, tristessire auvergnat, vulcanien budgétivore,  bidonnet du blason etc…

Solidement implanté  dans la région auvergnate, ce noiseau a colonisé la région parisienne depuis plus d’un demi-siècle. C’est un noiseau tristounet, au plumage terne, au ramage sans agrément qui consiste en une suite de chuintements, le verchurène de Lélisay ayant pour habitude de s’exprimer en gardant le bec serré. Son cri habituel est un bonchouâââr mâââdââââm bonchouâââ meûchchieû facilement reconnaissable. Une des particularité de ce noiseau : ses migrations fréquentes en Afrique, au cours desquelles il n’hésite pas à s’attaquer à des proboscidiens beaucoup plus gros que lui.
La femelle, parfois appelée némone à bec pincé, présente avec le mâle peu de différences anatomiques, on la reconnaît aisément toutefois grâce à un plus grand nombre de plumes sur la tête. Elle est assez prolifique, les nichées de 4 noizillons ne sont pas rares.

Le razeur chuintant fut un saprophyte mineur du Gaullis Generalissimus, puis du Pompidolis Auvergnatensis. C’est à la faveur de la disparition de ce dernier qu’il s’empara de ses gogaux avec l’aide du chichi voleur qui devint le saprophyte principal de sa nouvelle cour. Les saprophytes notables du vulcanien budgétivore étaient le poniat grassouyet, le babarre dormeur, la momone de Livégée, le boulain des étangs etc…
 Le bidonnet du blason  dominait alors un territoire assez étendu, appelé hudaiheffe (du grec hudéphès : ni chèvre, ni chou), avec de nombreux gogaux dont il extrayait force zonneurs et frique.
La situation cependant se dégrada assez vite : le chichi voleur quitta la cour pour établir son propre territoire (l’aire péherre) emportant avec lui nombre de ses gogaux. Puis le suppeau déplumé ramena des diams d’Afrique (les diams sont de menus présents que s’offrent les Praesidentidae) et de nombreux gogaux quittèrent l’hudéheffe : le gogau est allergique aux diams, surtout quand il n’en profite pas. La fin de la domination  de l’haumedu passif survint peu après : il subit une cuisante défaite lors d’un scrutin (bataille de Parasitidae)  contre le Mitterandus machiavelicus aidé par le chichi voleur, perdit  ses derniers gogaux  et fut chassé de son territoire.
Depuis on le signale épisodiquement dans plusieurs régions à la recherche de quelques zonneurs. Il aurait été récemment observé sous la coupole de la cadémie (la cadémie est un endroit où l’on garde des cadavres encore frais en attendant de les inhumer définitivement). Le verchurène de Lélisay  est une  espèce en voie de disparition que la Convention de Washington se refuse à inscrire sur la liste des noiseaux à protéger. Et c’est bien fait pour lui…

Terminons avec quelques Hasbinidae de moindre envergure :


RAFFARIENSIS RIDICULUS           Anciennement de la famille des Ministridae.
Noms vernaculaires : baudais du Poitou, raffarien désopilant, fanat de Dejaunie,  grosplouque sentencieux, trouafoarien,  bourriqueau de Chasseneuil etc…
Présent  surtout dans la région  parisienne, la ségole laineuse (décrite pour la première fois par Némeau) s’étant emparée de son territoire poitevin. Ancien saprophyte du chichi voleur.


VILLEPINIS CLERSTRIMENSIS    Anciennement de la famille des Ministridae.
Noms vernaculaires : galoupin de Vilmuzeau, hoberot de Matignon, galopin rimailleur, niquet de Clairestrime,  cenobynard poudreauzieux,  faux sambleux  etc…
Essentiellement présent dans la région parisienne, ce noiseau est un ancien saprophyte du chichi  voleur. En butte à de fréquentes attaques du noiseau-juge et du nabeau vulgaire (Sarkozius  elysiensis), il est en voie de disparition.
 
JUPPETUS  ARROGANTIS         Anciennement de la famille des ministridae.
Noms vernaculaires : drouadant cébaute,  juppet paitessèque. Ancien saprophyte du chichi voleur, ce noiseau impopulaire fut en  proie aux attaques du noiseau-juge, et  a disparu de la région parisienne pour se réfugier dans le Bordelais.

SEGOLENA ROYALENSIS         Anciennement de la famille des ministridae.
Noms vernaculaires : la madeaune des mitings, ségole laineuse, mimolette de Hollande, démagote mielleuse, pipole des ménageaires, ségoreine déloyale etc…
Ancienne saprophyte mineure du Mitterrandus machiavelicus,  elle fut vaincue dans un scrutin par le nabeau vulgaire et rejetée par les socialots pachydermiques. On la signale néammoins un peu partout en France, à la recherche de nouveaux gogaux.


A suivre…


Bonjour à tous.
 Nous allons aujourd’hui terminer ce tour d’horizon des noiseaux de l’ordre des Parasitidae par la famille des Pourrilavidae.

Ce sont là noiseaux des plus communs, fort répandus sur toute l’étendue de notre pays. Ce  caractère banal et le peu d’intérêt que présentent les membres des Pourrilavidae  expliquent qu’ils soient les grands oubliés de la science, leur classification reste embryonnaire et source de contestation : on les retrouve souvent classés dans plusieurs espèces à la fois. On peut toutefois  tenter une taxonomie sommaire dégageant deux sous-familles en fonction de leur mode d’habitat ou de leur comportement en matière de gagnepin (obtention des ressources alimentaires). Commençons par ces derniers.

Les Pourrilavidae   gagnepineurs  comptent de nombreuses espèces, nous ne mentionneront que les plus néfastes.
 Le feulic microcéphale, ou poulais siffleur et sa variante rurale, poulais mautard. Une superstition bien ancrée veut  qu’entendre le sifflement du poulais soit de mauvais augure. De là vient peut-être l’adage populaire : « Poulais du matin, chagrin, poulais du soir, cafard. ».
Le feulic microcéphale fait l’objet d’un élevage national de quelques semaines avant d’être lâché dans la nature ; certains, dont la durée d’élevage est légèrement plus longue, sont reconnaissables à l’estampille CRS sur le jabot, l’équivalent du Label Rouge
Outre son sifflement caractéristique, le poulais  est facilement reconnaissable à son plumage bleu foncé en hiver, généralement plus clair en été et à un appendice de forme variable sur la tête.  Médiocre comestible.
       
          Le mirlitaire badufront, noiseau maritime ou terrestre. La variété terrestre est casernicole. Reconnaissable facilement à son plumage kaki ou bariolé, bleu pour les maritimes, également appelés matafs zapompons. Tous les membres de cette espèce possèdent sur la tête  un appendice de forme et de couleur variées, appelé bérait ou  quépit  (du démodème ouralien khépitt, bon à rien).
Son chant est la zizique mirlitaire en ville ou le mugissement dans nos campagnes. Le mirlitaire badufront  s’attaque principalement au budegeai, dont il fait une grande consommation  et importune les jeunes filles dans les bals populaires. Indigeste, à ne consommer qu’en cas de nécessité.

         Le nimateur teslaid  (qu’on peut assimiler au noiseau décrit par le regretté nornithologue français Pierre Desproges sous le nom de décérébret radiaufonique) est une espèce comportant de nombreuse races, toutes fortement allergisantes : la liagasse pompelaire de Starack (originaire de l’Andémolle putride), le mathuvut de Chavannes,  le batail des fontaines,  le crispand  de la rue, le cohet trosubtil, le castal diacéphale, l’acristine bravotte, le narthur gominet, sans oublier la race hybride des nimateurs tolquechauds  etc… Ces noiseaux ont un plumage assez différent, mais leur chant est le même, sans aucun intérêt. Ne pas consommer, ces noiseaux sont fortements laxatifs.

           Le députais  promesseur. On a récemment réunis en une seule espèce les députais drouatiers et les députais gôchets, interchangeables et interfaitcons. Le députais modème est en voie de disparition. Ces noiseaux présentent la particularité de se livrer à une chasse massive aux gogaux tous les 5 ans. Si la chasse a été  couronnée de succès, ils en tirent assez de zavantages pour subsister durant 5 ans. Le seinateur obsolette est une race particulière de députais. Leurs chants, très proches sont appelés langue de Bouah. Ne pas consommer, le députais est  puissamment émétique.

Citons encore dans cette sous-famille : la postiaire ronchond, le pédagot manfoutiste, le fisqueux vorace, le garageux  arnaqueur, le curet pédot, le tichef arceleur, la guichetiaire indolente, le plombier quépalat, l’acrapule de Saint-Dick, le zavocat médiatique,  le pubeux des bouatalaîtres,  le médicastre tropresset etc…

Les pourrilavidae résidentiels  sont divisés en deux branches :

          Les pourrilavidae verticaux, ainsi nommé car ils occupent des nids collectifs  à étages. Ils sont fort nombreux  et sans intérêt aucun, nous nous contenterons donc d’en lister quelques uns sans prétendre à l’exhaustivité :
Le mélomane sourdingue, le mictionneur des caves, le tagueur compulsif, le maume braillart, le bricoleau dacotet, le scouateur des parkings, le tapageur nocturne, le salopiaud des escaliers,  le flatuland de Roux-Combaluzier,  le nobstrueur des vide-ordures etc…

          Les pourrilavidae horizontaux occupent des nids séparés mais de plain pied, appelés paviyons.
Les plus notables sont : le tondeur matinal, l’épilleuse des fenêtres, l’aboyeur nocturne, le brulleur des herbes, la commaire ragoteuse, le fadat  de Rottweiller,  le barbecouille  empesteur, le coquericaud de Potron-Minay, le mitouayen à queue rêle etc...

N’ont pas encore été définitivement classifiés : l’héparandélef zargneux,  le fangiaud bituret,  l’atomatte du momentum légionnaire, le palucheur métropolitain, l’étronneur de Mac Adam,  le sangeaine doublephyle etc…

Ben voilà, tout a une fin, on est arrivé au bout. Merci de votre fidélité, puissent ces quelques éléments de nornithologie, si sommaires soient-ils, booster illico vos performances sur Mon Leg…




   












jeudi 5 avril 2012

En avril, adopte un pédophile !

 Vieil adage du Vatican...

Bijour à tous


pour vous faire oublier quelques instants l'insupportable suspense de  l'élection présidentielle, voici les niouzes d'avril...

PEOPLE     Jacques et Bernadette se sont réconciliés.


INITIATIVES      À Paris, la Ville installe des abris pour les prostituées



NOUVEAU SERVICE    Sur simple appel, la Ligue des Blogueurs Extraordinaires envoie Marguerite vous livrer tous les matins le lait du jour


ENVIRONNEMENT    Les seniors se mettent eux aussi au covoiturage


FUKUSHIMA    L'irradiation des  sushis provoque une vague de mutations spectaculaires



 LA PHOTO COQUINE DU MOIS



LE COIN DE L'IMBÉCILE


PARENTS  Sachez reconnaître un pédophile au premier coup d'oeil (suite)

 
     Ici il est habilement camouflé en distributeur de bonbons...

MENACE     Al Qaïda  aurait ouvert une école de terrorisme  dans les quartiers sensibles de Neuilly


L'EXTRAIT DE PRESSE DU MOIS    Ah ! la subtile poésie de la France rurale...

SANTÉ        Allergique aux poils de votre chat ? Voici une solution simple !


CONSEILS PRATIQUES    Pour la coke, souffler n'est pas sniffer...



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LE MUST DU MOIS    La poupée à accrocher à votre vitre arrière sur le parking  par grand soleil...


INNOVATION  La firme anglaise Men's True and Sons vient de mettre au point la première robe périodique


SCIENCES DE LA TERRE    Les scientifiques  ont enfin trouvé une solution efficace pour empêcher les glissements de terrain



ÉVÈNEMENT       La Gay Pride de Rouffiac à obtenu un franc succès



LA STATISTIQUE DU MOIS



SEXOLOGIE      Les femmes ne s'y trompent pas : le sex-appeal  viendrait surtout de la lingerie ...

AÉRONAUTIQUE       Le nouvel Airbus A380B : moins de passagers mais plus rapide...



LE JEU DU MOIS      Notre photographe a légèrement retouché son cliché. Saurez-vous retrouver ces légères différences ?


NOS SUGGESTIONS DE CADEAU    Le bon goût avant tout...

Elle aime le thé ? Cette théière d'un goût exquis la laissera sans voix


Il aime les vêtements de classe, ce pantalon est fait pour lui !


Livré avec une clef USB assortie en cadeau 


Pour votre fille : le dernier "Martine"


Et pour le petit garçon , ce superbe jeux MB 

grâce auquel il sera vite incollable sur toutes les crottes du monde.

Adichats et merci à ceux qui nous aiment !